Jodice : de Naples à Paris


Né à Naples en 1934, Mimmo Jodice est un très grand nom de la photographie internationale. Si vous ne me croyez pas, filez à la Maison Européenne de la photographie : elle expose une rétrospective de ce grand bonhomme jusqu’au 13 juin. Largement de quoi découvrir tous les regards de l’artiste sur son pays et ses gens.
Vous retrouverez aussi ses images napolitaines à l’Institut Culturel Italien, 73, rue de Grenelle dans le 7e arrondissement, jusqu’au 11 juin. Faites vite !

Deuil

Perdre un parent quand on est enfant est une épreuve. Le perdre devant soi est un supplice. Alors imaginez quand ledit parent est abattu sous vos yeux…
Avec les années et les séances de psy j’ai espéré dépasser cette douleur.
Peine perdue.
Raconter cette atrocité à l’écrivain qui retranscrivait mon aventure s’est avéré le moment pénible que j’appréhendais. Mais le plus difficile a été de savoir ce que nous conserverions de la réalité et ce que nous en modifierions.
Toute vérité n’est pas bonne à dire.
Surtout quand celle-ci demeure dangereuse. Éternellement…

Bientôt...


Dans quelques jours, l’histoire qui a bousculé mon existence et l’a fait plonger dans le cauchemar sera entre vos mains.
Presque…
Autant vous dire que l’anxiété accompagne mes nuits. 
C'est un paradoxe, mais sachez d'ores et déjà que votre curiosité sera mon réconfort.

La fidélité ? Un boulot à temps plein

Et si la fidélité se résumait à un gène bien encodé ?
Toujours à l’affut de l’explication génétique, les chercheurs américains auraient depuis quelques temps déjà isolé le fauteur de troubles.
On imagine déjà les pêcheurs mâles se pointer en audience de divorce, leur bilan génétique sous le bras : « C’est pas ma faute, chérie, je suis né avec … ».
Sans doute que bien des séparations seraient moins juteuses pour les compagnes bafouées – en Californie, elles partent avec la moitié du patrimoine.
Toutefois, nos dévoués chercheurs multiplient les études d’envergure pour y comprendre quelque chose à cette foutue infidélité  - et son corollaire, cette merveilleuse fidélité.
Un exemple ?
Imaginez la scène.
Allongé sur un tatami, ficelé avec votre mari vous devez pousser un rouleau de mousse au-delà d’une certaine limite en un temps imparti.
Kho Lanta ?
Non. Une expérience qui tendrait à démontrer que la longévité heureuse d'un couple serait fortement lié au sentiment d’accomplissement personnel qui l'accompagne.
J’explique : plus vous avez l’impression que votre conjoint favorise votre épanouissement, plus vous lui êtes fidèle. En résumé, mieux vaut donner une chance à votre couple de vivre des moments enrichissants si vous souhaitez le voir durer un peu.
Une évidence ?
Peut-être. Mais ça va mieux en le disant.

Pour en savoir plus, c’est ici.

Les Carnets d'Agnès

Agnès Abécassis triche un peu : elle n'est pas une jeune ado de 37 ans, comme l'annonce le dos de sa bédé, mais une jeune femme pleine d'esprit.
Et c'est encore mieux !
Elle pourrait être la grande soeur que je n'ai pas eue. Le genre à vous mettre en garde contre les turpitudes de l'épilation, les tourments du rencart amoureux, les désillusions de la maternité.

La vie d'une maman citadine et célibataire n'est pas exempte d'épreuves. Certaines pourraient même faire passer une traversé de l'Atlantique à la rame pour une balade de santé - surtout si on se l'offre en solitaire.
Pourtant pas question de se laisser abattre par une ride, le budget soutien-gorges, belle-maman ou le radin de service.

Agnès nous entraîne ainsi d'une planche à l'autre à la rencontre d'une femme qui lui ressemble, qui nous ressemble. Sourire aux lèvres !
Son humour fait d'autant plus mouche qu'elle l'assortit toujours d'une touche de nostalgie et d'un élan de tendresse - même pour ces Jules si sûrs d'eux qu'ils oublient notre mode d'emploi dans le coffre sur-dimensionné de leur estime de soi .

Vous aimiez sûrement ses romans - le dernier, Soirée Sushi, vient de paraître chez Calmann-Levy.Vous adorerez ses dessins !

L'Italie à Paris, épisode 1

A Paris, je connais une épicerie italienne à se damner.
Casa della pasta
Vous la trouverez au 5, rue des Petits-Carreaux. Il faut écouter la belle voix de la patronne vous vanter les miracles gustatifs d'une huile d'olive sicilienne ! Fermez les yeux et vous avez déjà franchi les Alpes.
Pâtes fraîches, plats préparés, charcuterie, épicerie fine... on y passerait la journée, d'une dégustation à l'autre...

... avant de passer la nuit sur son vélo d'appartement.

Sherlock Holmes

Il faut bien le reconnaître, depuis Snatch, Guy Ritchie (mais si, l’ex de Madonna !) a le chic pour dénuder les acteurs les plus sexy et les mettre au milieu d’un ring. Transpirants et combattifs. On avait eu droit à Brad Pitt, maintenant c’est Robert Downey Junior qui s’y colle. D’accord, ce Sherlock Holmes n’est pas que pectoraux huilés et belles gueules mais quand même on ne va pas bouder son plaisir, n'est-ce pas ?
En tout cas, cette version sacrément ripolinée du vieux mythe british est épatante. Robert Downey Jr. et Jude Law jouent les complices avec des tics de vieux amants. L’ambigüité déborde à chaque ligne de dialogues. L’intrigue ? Paraît qu’un Très Méchant Lord veut la fin du monde - ou un truc dans ce goût-là. Il a même un plan assez tordu pour le faire revenir d’entre les morts et mettre à mal l’Empire.
On s’en fiche un peu.
Ce qu’on attend très vite, ce sont les réparties entre Watson et Holmes. Il y a bien des filles – et Rachel Mc Adams s’en sort très bien – mais elles n’ont pas la présence de nos deux héros. Décors somptueux, costumes itou, mise en scène léchée et dynamique, dialogues au cordeau… pas le temps de s’ennuyer ! A quand la suite ?